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Les dessous de l'affaire "bermuda" : SAGEM(SAFRAN-AIRCELLE-SNECMA)
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24 avril 2014

Pour la Norvège, Safran n'est pas assez éthique

norvege_ntPour la Norvège, Safran n'est pas assez éthique
Libération
vendredi 06 janvier 2006

Son fonds public vend ses parts du groupe, fusion de Snecma et Sagem, et épargne Total.
Par Anne-Françoise HIVERT
Scandinavie de notre correspondante

Ça passe pour Total, mais ça casse pour Safran. Hier midi à Oslo, la ministre des Finances, Kristin Halvorsen, a dévoilé la liste noire des compagnies boycottées par la Norvège, qui leur reproche de ne pas respecter le code d'éthique fixé par le royaume.

logo_safran Parmi les groupes épinglés, le français Safran (fusion de Snecma et Sagem), mais aussi le britannique BAE Systems, l'italien Finmeccanica, et les américains Boeing, Honeywell, Northrop Grumman et United Technologies. Tous sont accusés de fabriquer des composants utilisés pour l'armement nucléaire. Kristin Halvorsen a demandé à la Banque de Norvège, chargée de gérer le Fonds pétrolier, de vendre les parts de ces sept compagnies incluses dans ce fonds de pension public pour une valeur de 416,2 millions d'euros.

Troisième exportateur mondial de pétrole, le royaume scandinave dispose d'une fortune de plus de 160 milliards d'euros déposée dans le Fonds pétrolier. Un trésor placé en actions et obligations sur les places boursières internationales. Il y a un an, le gouvernement norvégien a nommé un comité d'éthique chargé d'étudier la moralité des 3 200 compagnies qui font fructifier ce fonds.

Les sept groupes qui figurent sur la liste noire publiée hier rejoignent sept sociétés, dont la française Thales et l'européenne EADS, accusées à l'automne de produire des bombes à fragmentation. « Des compagnies telles que Safran ne se livrent à aucune activité illégale, précise la juriste Gro Nystuen, présidente du comité d'éthique. Mais la Norvège a décidé de ne pas être mêlée à la production d'armes nucléaires. »

Longtemps dans la ligne de mire du Comité, Total échappe à la sanction. Mis en cause par trois ONG norvégiennes, le géant pétrolier était accusé d'avoir ignoré les violations des droits de l'homme pratiquées en Birmanie lors de la construction d'un gazoduc entre 1995 et 1998.

« Nous pensons que Total était au courant de ce qui se passait, affirme Gro Nystuen.

Mais notre mission est de juger l'attitude présente et future d'une compagnie, pas son passé. Or, poursuit-elle, nous estimons qu'à ce jour, les activités de Total en Birmanie ne contribuent pas à la violation des droits de l'homme. »

http://assassinatsdecooperants.ouvaton.org/article.php3?id_article=4202

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